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Interview
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3 questions à Gaëtan Servais (CEO de Noshaq)
Pourquoi Noshaq a-t-il décidé d'investir dans Industrya ?
Pour participer à un écosystème industriel, le 4.0. On fonctionne toujours comme ça chez Noshaq. Dans les secteurs prioritaires comme l’est industrialisation, le 4.0 et l’énergétique, nous cherchons à travailler avec des partenaires et de construire un véritable écosystème de recherche, d’universitaires, d’incubateurs, de partenaires financiers. Industrya est tombé à point nommé pour cela.
Quelle est alors la force d’Industrya par rapport à d’autres VC?
Industrya est un fond qui est spécialisé. Les fonds spécialisés sont toujours plus experts dans un domaine puisqu’ils regroupent un certain nombre de compétences et d’expertise dans une matière très particulière. John Cockerill est évidemment une société qui est un exemple en matière d’industrialisation pour toute la Belgique et voire dans le monde entier. Et donc déjà, il y a une somme d’expertise qui est très forte ; et puis alors, on a tous les incubateurs qui, eux-mêmes aussi vont amener leur expertise en matière de coaching de société. Et donc c’est un regroupement en fait de compétences. C’est vraiment particulier, évidemment en dehors du fait d’amener quarante-deux millions à investir aussi dans des boîtes.
Industrya évolue dans des secteurs comme l’industrie, le 4.0, les énergies, les nouveaux matériaux. Ces thématiques sont importantes pour Noshaq?
C’est hyper important puisque, depuis notre création, nous avons une vocation de reconversion industrielle. Et pendant des années, dans les années 80 et 90, on croyait que la reconversion se faisait sur la logistique, sur la RD. Et dans les faits, depuis le début de l’an 2008 avec l'arrivée des éléments dont tu parles, il y a un nouveau paradigme économique qui nous donne la capacité en Wallonie de réindustrialiser. Et donc ces matières-là sont vraiment aussi nos focus les plus importants dans notre envie de permettre la réindustrialisation dans le bassin liégeois.